SHOPPING AVENUE DU COMMERCE

Publié le par Babou

Lundi 24 octobre

 

Aujourd’hui  journée shopping !

 

Annette hélas ne peut nous accompagner .

 

Notre but : trouver du tissu car  Nicole a  dégoté  «  LE  Christian Dior congolais «  qu’elle a réservé et qui  va venir faire  un peu de couture pour moi.

Chouette non ?

 

 Elle me dit qu’il  est génial et qu’ il  a travaillé chez Caméléon

 

 Direction l’avenue du Commerce qui  est en très mauvais état comme toutes les rues, perpendiculaires ou parallèles  au boulevard.

 

Difficile de se garer, de se croiser , et  on est toujours sur le point de frôler  un autre véhicule !

Je me dis qu’avec une telle tension , les chauffeurs doivent être nazes  en fin de journée. .

 

Flâner est impossible avenue du commerce,   car  les trottoirs sont jonchés de petits commerces, dont le stock se résume  à quelques babioles et cela encombre  la trajectoire logique de vos pas.

 

Comme en plus on est obligés de regarder le sol pour éviter les  trous, ou les pavés décelés  pour éviter la chute , faut se faire déposer par Menga  devant la  boutique  choisie et y entrer.

 

Ce bain de foule, n’est pas stressant. Je trouve l’ambiance cool, et les  congolais beaucoup moins agressifs qu’avant.

 

Je n’ai pas peur, j’ai un sac en bandoulière  , petit format , et je le tiens comme si j’étais au Beausset.

 

J’avais oublié les décibels que  les hauts parleurs peuvent émettre dans cette rue .

La musique …. Africaine à fond la caisse, qui heurte vos tympans , fait trembler vos tempes  mais qui vous donne envie de vous trémousser entre les rouleaux de tissus .

 

Les couleurs des pagnes sont  moins ternes ,  les couleurs  sont plus  vives  et jolies,.

 

On vend maintenant des pagnes « duo » c'est-à-dire coordonnés , des popelines  parfaitement assorties. Grands changements dans le style, plus moderne, et  très adaptables à la mode européenne.

 

On trouve ce que l’on cherche …. Et l’on va voir les transformations de la Sédec. Je n’ai visité que le « bazar » pas encore l’alimentation.

 

 

Il y a maintenant un étage, avec  diverses petites boutiques indépendantes en haut.

 

 Après 3 jours dans ce pays, je constate que tous les M2 disponibles sont transformés en commerce. Tout le monde veut faire des affaires et ouvrir sa boutique, qu’elle soit en dur, à l’air libre, dans une cabane, sur un étale . Et on s’installe commerçant partout …

Ce sont les hommes qui sont commerçants et les femmes qui  travaillent comme domestiques.

Moins fatigants pour eux ….plus honorable !

Ces commerces naissent je crois  comme ils disparaissent  à  grande vitesse.

 

Le téléphone sonne . C’est jean Marie. Le tam tam a fonctionné….. il est sur le plateau des Bateke et revient en fin de semaine.

 

C’est étonnant  que tous ces gens possèdent  un  téléphone portable et qu’il est possible de les joindre où qu’ils soient !

 

Les téléphones fixes n’existent plus  pas plus que la poste. Donc pas possible d’expédier   des cartes souvenir !

 

Incroyable d’imaginer revoir un jour  notre domestique après 20 ans ..  Tout comme Nicolas, le vendeur de la Détente que j’avais  gardé en achetant le magasin.

 

On va tous se revoir .Nicole et moi on pense leur donner RV , dans un bar  recommandé par Menga.

 

Avant de rentrer nous passons par l’Inter Continental qui s’appelle « Grand Hôtel.»

Grands travaux, on rénove la  partie la plus  ancienne , celle avec le grand lobby ,coiffeur ,journaux

Vous vous rappelez je suppose.

La partie la plus récente  est bien tristounette, les boutiques peu attrayantes

 

Je revois les grands salons … dans lesquels  j’organisais  les cocktails pour les entreprises, pleines de sous, et pleines d’espoirs  économiques dans les années 70.

Que d’investissements  étrangers à l’époque ! Je serais curieuse de savoir ce qu’il en reste aujourd’hui …

Je ferai peut être le bilan…. Je dois trouver des réponses aux questions que je me pose !!!

 

 

Nous déjeunons  et après une primus partagée avec Nicole, la chaleur aidant, je tombe de sommeil

 

Juste une petite heure pour me retaper car  mon programme prévoit un cours de gym aquatique.

Et plouf à l’eau…. Elle doit faire 32 °  … cela va m’aller.

Munies de nos « frites », Véronique le prof nous fait  travailler  toutes les parties du corps

 

Et bien cela ne va pas trop mal , mis à part le maniement de la frite, qui ne m’est pas très familier

 

Mais je suis pardonnée car  mes collègues » ont  quelques leçons d’avance .

 

Je ne suis pas mécontente de moi …. Et pourtant je craignais le pire !

 

On rentre à l’appartement. On croise des voisines….. qui nous font part de ce qu’elles entendent sur les prochaines élections , elles craignent le pire….

Les bruits les plus fous, les sociétés qui  leur proposent de quitter le pays ....

Et c’est à celle qui aura l’info la plus  stressante pour semer la panique

 

Moi, je trouve que le changement est flagrant ….. on vit moins crispé qu’avant …

 

Un  jus de  la passion  comme récompense à l’effort ….une petit repas , à trois, un excellent vin , mon RV quotidien avec vous et il est l’heure d’aller  dormir pour   retrouver  Maluku …avec mes copines demain.

 

bisous

 

 

 

 

 

Bisous

 

PS : j’ai des photos à vous faire partager mais je ne suis pas douée …. Pour les publier ….alors  un peu de patience !

 

 

 

 

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