LE COMPTE A REBOURS COMMENCE

Publié le par Babou

LUNDI

Et oui dans la précipitation , entre la coupure de courant, et mes problèmes internet, mon dernier article n’avait pas de nom ! Sorry pour cette erreur mais c’était « incertitude, changement de programme , on s’adapte à la météo »

Je voulais aussi vous dire que jusqu’à présent il n’y a pas de photos et pourtant mon photographe attitré bombarde toutes les scènes comiques de mon séjour. Un joli aperçu mais voila je n’arrive pas à les joindre au texte, et j’aurai donc besoin de conseils techniques à mon arrivée en France.

Un lundi de décoration de peinture, de remise en état des tentures sur lesquelles il manquait des roulettes et des crochets. Et oui dans les maisons anciennes on en est encore au rail en alu, plus que tordu, plus qu’encrassé , aux roulettes qui coincent, qui grincent, à la ruflette qui se prend dans les crochets, c’est d’un autre temps. Merci a celui qui a inventé les œillets cela va plus vite !

Le soir je suis retournée manger au cercle de Kin avec Stéphan mon cop d’enfance, et là on rit bien.On rit tellement qu’on en oublie les serveurs qui s’impatientent pour nous mettre dehors. On devrait faire le voyage de retour demain ensemble, pas si facile semble t il de pouvoir avoir une place côte à côte.

Mardi

Je me lève de plus en plus tôt , car ma liste des choses a terminer est encore longue. Mais je voudrais aller au marché des « voleurs » non loin des bâtiments de la coopération en face du Royal.

Petite pensée en passant à mon copain ardennais, à JCl et Betty et j’en passe…..

La surprise, tout a été rénové, embelli , transformé par les chinois. Joli, mais éternellement jaune !

Je ne crois pas que vous aviez à l’arrièrei de vos appartement des balcons à rambardes métalliques.

Cela donne plus de relief aux façades.

Mais alors pour rentrer dans la chicanes direction immeuble, en laissant à droite ‘avenue lubefu ( notre ancienne maison) la route est horrible, les ordures jonchent le sol, pourrissent dans les flaques d’eau . Je crois que c’est ce que j’ai vu de pire dans la ville ou alors ma sensibilité, devant ce désastre est plus prononcée quand il s’agit d’une route que j’empruntais quotidiennement à une époque.

La maison ne s’est pas améliorée en 4 ans, le portail doit avoir été peint par Wally il y a 25 ans pour la dernière fois. Faut quitter cela car on pleurerait devant cette décrépitude, et je ne peux plus du tout m’y projeter. Impossible que nous y habitions ! Un taudis

A l’arrière des buildings de la coopération il y a le marché de l’artisanat africain. Alors là Nicole se met en scène, car elle a déjà emmené toutes ses copines, connait les prix et c’est toujours la pro pour faire baisser la facture. Elle repère, elle discute, elle revient, elle avance, tourne, met tout le monde en concurrence, s’en va fait la moue car elle y est allée un peu fort , et le vendeur ne revient pas vers elle. Elle repasse, regarde à nouveau, trouve un défaut et elle négocie le nombre d’objets

Je ne sais comment elle fait moi je n’y arrive pas et me laisserais avoir sur toute la ligne

On a trouvé quelque objets, faudra les mettre en valeur, les présenter de façon moderne.

On file voir si il y a eu arrivage de pagnes, au beach provenance Brazza. Oui peut être que cela serait sympa de refaire mes coussins au Beausset. On a déjà vus tous ces pagnes , les échoppes sont a moitié vides, on suppose qu’avec la paie de novembre les femmes sont venues acheter leurs tenues pour les fêtes, et donc je ne flashe sur rien.

Mes coussins a la Venturonne ne feront pas peau neuv , avec des pagnes congolais.

Je quitte Nicole, et Fabrice me prête le 4X4 car je trouve qu’il faudrait une table dans la seconde chambre . Pas grande mais au moins pour poser un ordi . Direction le marché de NgiriNgiri.

La ce sont des meubles locaux, sans déco bois courant modèles uniformes, vernis légèrement rouge, boutique ciel ouvert le long des trottoirs.

Une rue entière de lits superposés , même couleurs, même modèle, quelques tables dessertes 3 niveaux et il semble qu’ une petite table classique soit difficile à trouver.

Mais je décris ce que je veux et quelqu’un va chercher à l’atelier exactement ce que je souhaite. On me prête une chaise capitonnée pour tester la hauteur de la table et me voila assise sur le trottoir devant une table de travail !

On m’a même proposé de transformer un modèle sur place en 10 minutes. Tout est toujours possible à Kin sur la voie publique entre les minis bus bondés le flot de voitures qui vous frôlent, les pieds les miens et ceux des meubles dans la boue, terre noire qui regorge d’huile car le vidance de voitures se font partout.

Je souhaiterais aussi une étagère bibliothèque . Là on me comprend moins bien. On me conseille de rentrer dans le dépôt. Je me fais mince pour passer entre le mur de l’enceinte de l’atelier et les gros fauteuils club , velours fleuri empilés dans la cour. Je m’inquiète car comment font- ils quand il pleut pour protéger tout ce stock ? »On bâche » …. Difficile d’imaginer que cela soit possible moi qui bâche mon bois pour l’hiver . Dans une obscurité totale on me montre des armoires vitrines avec portes en dessous, du plus beau brillant qui même dans le noir scintille. Pas pour moi !

Un deux trois modèles , et puis un de ces artisans vendeurs a une illumination : Madame, tu veux « meuble escalier » ? Et bien oui c’est cel queje cherche. J’en connais un qui me dira quenous n’avons réllement pas le même langage quand on parle de menuiserie !

On en trouve un mais cela n’ira pas …… un peu grand . Bye bye le marché , je rentre avec ma table mais je viens juste de renvoyer le peintre qui avait fini et pourtant faudrait une couche de couleur. On fera jouer le tamtam demain.

On passe Fabrice et moi la soirée ensemble, je commence a rassembler mes affaires , et oui le compte a rebours a commencé …. C’est la fin du séjour qui approche Cela a passé vite, vu la météo je me suis consacrée presque plein temps a aménager cet appartement, et a rechercher des solutions avec Nicole qui jongle avec les ressources congolaises.

Je pourrais encore travailler quelques jours ….. il y a encore tant à faire à faire.Je prolongerais bien …. Mais voila j’ai pris RV avec le grand Saint Nicols samedi et cela depuis très longtemps je ne peux rater cela. St Nicolas l’ emporte dans le choc de mes idées !

Mercredi

La nuit ne fût pas réparatrice. Orage, et toujours la pluie . Réveillée à 4 heures j’ai la tête dans le cirage, mais je dois me lever car je dois recouvrir une chaise pour la chambre de Fabrice, et suspendre les cadres dans le salon.

Il ne pleut plus à7H et le soleil se charge de cogner fort , et c’est très vite l’étuve. Hic …. L’assise ne se démonte pas . J’imagine donc de faire comme je peux et le résultat n’est pas trop mal. Je suspends les cadres, Je repositionne les meubles . JM peut prendre la direction du nettoyage, le salon est quasi terminé. Il est aussi 10H45 et je dois aller chercher Nicole à 11H30. La c’est la course pour arriver dans les temps. Elle m’appelle …. Je rentre dans la concession Utex, elle s’inquiétait. J’arrive au pied de l’immeuble elle était déjà sur le parking, maquillée manucurée….Moi je suis sortie de on chantier et je dois encore avoir le la patex sur les doigts ;

On a RV avec nos copines africaines qui nous invitent dans un restaurant Le Sultani qui ne sert que des spécialités congolaises. Buffet a volonté. Mais avant cela apéro chez Thérèse Mokuna. Et hop hop Thérèse a la même dextérité que Nicole pour faire sauter le bouchon des bouteilles de vin blanc. J’ai prévenu Nicole que je ne boirais pas autant que mercredi dernier . Il très chaud et trois bouteilles se vident en un temps record. Le joli maquillage de Nicole fond sous la chaleur. Thérèse me réserve une surprise : Un couturier sur la terrasse confectionne pour moi une robe longue en pagne avec de grands dessins Faut que je l’essaie . Me voila tout à coup transformée en reine du Kasai avec cette tenue couleur « citron vert » Nicole photographie et me voila « en boite » avec ma robe congolaise. Que des éloges…. J’attends vos impressions !

Nous arrivons dnsun très joli restaurant à l’étage. 2 tables de messieurs regardent débarquer 8 gonzesses déjà un peu bruyantes. Nous ne sommes pas très discrètes. Nicole me dit qu’elle a déjà la tête dans les étoiles !

Le buffet est délicieux, pas très épicé, des choses classiques , pas de chenilles, de l’antilope , du poisson fumé, du capitaine …. Très bon Et c’est la valse du blanc qui recommence pendant tout le repas. On avit vu des ffiches annonçant la semaine gastronomique A .Troubat., Excellent cuisinier qui a eu à Kin plusieurs restaurants , qui se remettait en question , bougeait beaucoup dans tous les coins de la ville . Il est là dans la cuisine…..

Il est le pro qui vient actuellement coacher les restaurants…. Qui vient rénover améliorer , la technique, celui qui pourrait provoquer « le cauchemar » en cuisine !

On se retrouve , il nous explique sa nouvelle vie , plus de restau à Bruxelles. Sans oublier de se mettre au fourneau il a trouer ce créneau qi a l’ir de lui plaire. Smile pour la photo !

Nicole rit aux éclats élève un peu le ton …. Là je crois que le vin blanc agit !

Nos amies africaines tout à coup reconnaissent une copine : l’imprésario de Papa Wemba grand chanteur congolais qui est là à la table d’a côté.Nicole à l’air de se rappeler de tout pas ml de chose concernant ce chanteur , je connais mais j’avous que mis à part son nom je ne connais pas trop son répertoire.

Les amies interviennent et nous voila Nicole et moi entourant le chanteur adulé du peuple congolais. Le restau pour lui faire honneurpase ses disques. Nos copines sont prête pour le karaoke.

Nicole semble bien plaire à papa Wemba qui par personne interposée demande i elle veut danser .J’éclate de rire.

Notre éducation européenne lui fait dire qu’elle attend une invitation de sa part ! elle ne veut pas d’ un messager ! Papa Wemba n’est pas venu mais au même moment, coincidence vraisemblablement, un disque passe « chambre 208, je t’attends « fou rire général des 7 nanas. il paraît que Nicole n’a pas entendu ! Trop drôle ! car on pouvait la taquiner…..

On sort de table il est 16H15 … pas mal quand même… Nicole est gaie , je n’étais pas a côté d’elle mais elle riait aux éclats. Elle était en super forme.On quitte nos amies …. Pas de date pour se revoir ….. On se promet que cela ne sera pas dans 4 ans mais très vite ! On verra. Mauvaise surprise on ne trouve plus notre chauffeur et c’est le mien. Toujours désorganisée quand il s’agit de téléphone, je

n’ai pas son numéro de portable, pas plus que celui de JM. Où est passé Stino. J’appelle fabrice pas de réponse ! Nous sommes assises en plein soleil à attendre. Une chaleur étouffante…. Face au soeil qui décline…. Cela dure une demi heure …. Le vin apaise notre colère et notre énervement et doit s’évaporer peut être plus vite.

Une mauvaise histoire de non communication de la part de Fab, suite a une panne technique de voitureOn dépose Nicole, je rentre et j continue mes finitions déco.

Voila je vais entamer ma dernière nuit africaine …..Merci a toutes mes copines , pour vos rires votre spontanéité, votre authenticité, et votre amitiés. On passe de bons moments entre nanas.

Je vous embrasse bonne nuit.

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